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"BUDGET DE LA SÉCURITÉ SOCIALE : COMPROMIS INSATISFAISANT MAIS NÉCESSAIRE"

10/12/2025

"BUDGET DE LA SÉCURITÉ SOCIALE : COMPROMIS INSATISFAISANT MAIS NÉCESSAIRE"

Le Projet de Loi de Finances de la Sécurité Sociale (PLFSS) a été adopté à une très courte majorité à l’issue de longs débats parlementaires. Le  projet gouvernemental initial était inacceptable et celui du Sénat pire encore.


Le budget finalement adopté est un compromis. Il est loin du budget nécessaire pour couvrir les risques de la vie pour chacune et chacun et pour faire vivre la solidarité dans notre pays. En l’absence de majorité progressiste, de majorité de gauche, le compromis est cependant le seul chemin. Chaque député a dû (aurait dû ?) voter en conscience avec pour seule boussole l’intérêt des Françaises et des Français. 


Les députés de gauche artisans de ce compromis ont obtenu des résultats significatifs :
-    Abandon de la majoration des franchises médicales qui aurait aggravé significativement les conditions d'accès aux soins et renforcé les inégalités face à la maladie.
-    Ré-indexation sur l'inflation des pensions de retraite et des minima sociaux loin de la notion d'année blanche voulue par les deux gouvernements précédents.
-    Suspension de la réforme des retraites de 2023, rejetée à juste titre par une majorité de Français et qui bénéficiera à près de 650 000 salariés.
-    Relèvement de la CSG sur les revenus financiers même si elle reste encore trop faible.
-    Progression de l'objectif National de Dépenses de l'Assurance Maladie (ONDAM) de 3%, certes en deçà des besoins mais supérieure à l’inflation apportant ainsi une bouffée d’oxygène à notre système de soins en particulier l’hôpital.
-    Compensation d’une petite partie des exonérations  de cotisations sociales actuellement non compensées
pour ne citer que les principaux. 


Ce budget reste encore très insatisfaisant. L’intransigeance des macronistes et de la Droite n’a pas permis d’aller plus loin sur les recettes nécessaires. Il maintient un volume d'exonérations de cotisations sociales beaucoup trop élevé- plus de 8o milliards sans véritable contrôle, sans compensation et donc non financés, au détriment de l'équilibre du régime général de la Sécurité Sociale.


Il n'avance aucune ambition sociale d'envergure, tandis que la situation de notre pays est marquée par une montée de la grande pauvreté, de la précarité et des injustices dans tous les domaines et dans tous les territoires.


Ce texte de compromis a minima a obtenu une très courte majorité dans l'hémicycle. 


Le pire a sans doute été évité en contrant l’adoption de mesures anti-sociales. L’absence de budget voté aurait ouvert une période d’incertitude lourde de risques pour l’avenir de notre système de protection sociale. Pour autant, le meilleur n'est pas au rendez-vous, tant s'en faut, et la crise sociale perdure. Et le gouvernement Lecornu sous l’œil d’Emmanuel Macron ne porte aucune des grandes ambitions nécessaires dans la période à la souveraineté de notre pays et à la refondation de notre pacte républicain. Les groupes parlementaires souhaitant le chaos non plus. Les Françaises et les Français attendent un gouvernement de salut public. A ceux et celles qui souhaitent exercer des responsabilités de porter cette exigence vitale"

LA SIDÉRURGIE : PILIER ESSENTIEL DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE

28/11/2025

LA SIDÉRURGIE : PILIER ESSENTIEL DE LA SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE

La gestion des dossiers Arcelor Mittal ou NovAsco est révélatrice des choix, désastreux pour notre tissu industriel, opérés depuis de nombreuses années : Une industrie aussi décisive pour l'avenir du pays, pour la souveraineté nationale, et pour l'emploi que la sidérurgie est délibérément abandonnée aux dictats du marché et à des intérêts privés transnationaux, sans autre objectif que la recherche éperdue de la rentabilité financière de court terme. Le travail de milliers de femmes et d'hommes attachés à leur métier et leur territoire est ainsi ignoré, méprisé.


Aujourd'hui, le résultat est là, alarmant, pour la sidérurgie, l'emploi et les territoires concernés. Ce sont des compétences et des vies sociales rayées d'un trait de plume ou d'un clic. Cette situation est d'autant plus indécente que, sur la seule année 2023, Arcelor Mittal France a bénéficié de prés de 300 millions d'aides publiques sans contrôle efficient. Idem pour NovAsco qui n’a bénéficié que de 1,5 millions sur les  90 promis par  le fond de pension repreneur en 2024 ! 


La désinvolture des repreneurs s'ajoute ainsi à l'improvisation des gouvernements "libéraux" successifs, incapables d’avoir une vision stratégique d’une politique industrielle conforme à l'intérêt général. 


Une prise de contrôle publique s'impose aujourd’hui, soit sous forme de golden share soit sous forme de participation partielle voire de nationalisation afin de sauver ce qui peut l'être et de conduire les adaptations industrielles et environnementales indispensables. Il n’est pas acceptable de continuer à subventionner à fonds perdus des opérateurs privés cyniques. Il ne devrait pas être envisageable de voir disparaître la sidérurgie de notre pays. Quelle serait alors la crédibilité des discours sur et des plans pour la nécessaire réindustrialisation de la France? 


De ce point de vue, le refus du Rassemblement National de soutenir le principe d’une participation publique confirme la nature profonde des choix économiques de la formation d’extrême droite : malgré les discours de campagne, quand il faut passer aux actes, le RN ne défend ni les ouvriers ni la souveraineté nationale ! 


« Revenons à l’essentiel : il est plus que temps de tirer sans ambiguïté les conséquences des choix calamiteux faits depuis quatre décennies, afin de tenter de préserver les chances d'un redressement industriel, essentiel à notre souveraineté politique. La relance d'une vraie politique industrielle avec ou sans l’accord de l’UE, ne se soumettant pas aux règles d’une concurrence « libre » constitue bien la priorité absolue du moment »

"LA PRISE DE POUVOIR DU PARLEMENT : UNE CHANCE ?

15/10/2025

"LA PRISE DE POUVOIR DU PARLEMENT : UNE CHANCE ?

La crise politique est profonde. Nos concitoyens sont à la fois profondément désabusés  et très en colère contre Emmanuel Macron ; et en même temps ils aspirent à la stabilité pour que l’angoisse du lendemain baisse. La dissolution immédiate permettrait-elle de résoudre cette crise ? Ne nous voilons pas la face : si une majorité autour du RN et de ses ralliés (la plus probable à cette heure) sortait des urnes, cela fracturerait encore plus profondément la société française et exacerberait la crise dans toutes ses dimensions.


Si la censure n’est pas votée (ce qui n’est pas certain) et si la discussion du budget proposé, très mauvais sur tous les plans à ce stade, aboutit sans passage par le 49-3, il sera peut-être possible à la Gauche de faire la démonstration que elle seule défend vraiment les intérêts de la France et des Françaises et Français. Article par article, amendement par amendement, elle mettra la Droite et les Macronistes devant leurs entêtements mortifères et le RN devant ses hypocrites préoccupations sociales affichées.

 

Ce projet de budget 2o26 doit être combattu et profondément modifié. Son architecture et ses objectifs sont contraires à l'intérêt du pays et des français.


Les déremboursements en matière de santé sont injustes voire dangereux. Le maintien du principe "d'année blanche" représente un non sens social et un contre sens économique. L'absence de priorités budgétaires identifiées, qu'il s'agisse de l'industrie, de l’énergie, de la santé, de l'éducation, du logement, de la transition écologique va accentuer la crise sociale et l'ampleur des retards de notre pays dans tous les domaines essentiels à son avenir. Il convient donc de s'engager dans une action d'opposition sans relâche, article par article, à ce projet de budget et de PLFSS. 


L'abandon du recours au 49-3 peut permettre cela. Sans assurance, ne soyons pas naïfs. Mais ce combat pour un meilleur budget vaut la peine d’être mené. 
Bien que tardive, la suspension de la réforme des retraites portant sur le recul de l'âge légal et l'augmentation de la durée de cotisations, pendant plus de deux ans,  doit être interprétée comme une première victoire des forces de progrès, des organisations syndicales et de la forte mobilisation de 2023. Il faut la saluer comme telle, même si elle ne représente qu'un premier pas. 


L’annonce d’une fiscalité un peu plus lourde pour les ultra-riches est une brèche qu’il faut élargir et amplifier pour une véritable justice fiscale et pour augmenter les recettes nécessaires. 


Mais l’essentiel de l’action gouvernementale ne doit pas uniquement se porter sur le budget 2026, il faut tourner le dos aux politiques néolibérales de ces 40 dernières années et engager tout de suite les mesures de protection économiques de notre industrie et de notre agriculture qui se meurent dans un contexte géopolitique transformé.
Ce n’est qu’à cette condition que nos déficits budgétaires seront réduits et que notre balance commerciale redeviendra positive, ce n’est qu’à cette condition que notre modèle social sera sauvé, ce n’est qu’à cette condition que nous ferons reculer l’extrême droite durablement.

 

Regagner notre souveraineté en tout domaine est essentiel pour mener une politique servant nos intérêts. La libre circulation de capitaux, de marchandises et des personnes ne peut plus rester une règle intangible.  Si le MRC est déterminé à agir dans ce sens, ce gouvernement y est-il prêt ? Assurément non. La gauche parlementaire y est-elle prête ? Non, sauf à faire un vrai bilan de son passage aux affaires et oser penser et agir sur le temps long dans l’intérêt de la France et de son modèle social républicain. »

"BUDGET 2026 : LA SANTÉ DES FRANÇAIS N’EST PAS UNE VARIABLE D’AJUSTEMENT "

05/09/2025

"BUDGET 2026 : LA SANTÉ DES FRANÇAIS N’EST PAS UNE VARIABLE D’AJUSTEMENT "

Le Premier Ministre estime que les Françaises et les Français doivent faire (encore) un effort en matière de dépenses de santé. Son raisonnement hémiplégique l’amène à ne voir la santé que comme un poste de dépenses à comprimer, comme une variable d'ajustement à la baisse dans un projet de budget non seulement austère mais récessif. Alors que l’accès aux soins de toutes et tous, comme la bonne santé de tout résident sur notre sol, devrait être une priorité publique au même titre que l'industrie, la transition écologique et l'éducation/recherche, elle n'est pour ce gouvernement de passage, qu'un budget à réduire. Ce positionnement  est une marque d'incompétence. François Bayrou est à Matignon depuis près de 9 mois et il semble tout ignorer de la situation catastrophique de l'hôpital, de l'amplification des déserts médicaux, de l'ampleur des inégalités d'accès aux soins, des difficultés de la recherche médicale. Ces déclarations confirment aussi que les choix budgétaires proposés relèvent de la courte vue. 


Notre pays a besoin d’un tout autre budget. En désarmant la France sur le plan économique, en se soumettant aux diktats de l’union européenne devenue féal des USA, en détruisant les services publics, atouts de notre compétitivité comme outils de l’Egalité en œuvre, en renonçant à la justice fiscale, ce gouvernement, comme la plupart de ses prédécesseurs, poussent la France dans l’abime. Un nouveau gouvernement doit advenir et, point par point, assurer le chemin inverse. Parler contrôle des dépenses ET augmentation des recettes. Parler contribution de tous MAIS SURTOUT justice fiscale et sociale. Et construire un budget ne sacrifiant pas les postes indispensables à l’avenir national. 


Dans ce cadre les dépenses de santé ne peuvent pas être une variable d’ajustement"

Francois Bayrou réclame un vote de confiance le 8 septembre : sérieusement ?!

25/08/2025

Francois Bayrou réclame un vote de confiance le 8 septembre : sérieusement ?!

Le projet économique et social du gouvernement Bayrou consiste à demander la quasi totalité de l'effort aux salariés, aux retraités même les plus modestes et aux  services publics essentiels à  la cohésion et à l'avenir du pays, en exonerant les plus riches, les gros patrimoines et l'argent qui dort.

 

Des économies sont toujours souhaitables et à rechercher avec le souci de l’avenir du pays. Cependant le redressement financier est devenu indispensable en raison même de l'échec des politiques économiques menées en particulier depuis l’élection de Emmanuel Macron et auxquelles le parti de François Bayrou a ardemment participé. Ce redressement doit reposer sur un puissant effort de justice fiscale et sociale et sur une action économique rompant avec les impasses du néolibéralisme aggravées par 8 années de macronisme.

 

Politique industrielle, indépendance nationale, recherche, construction européenne… tout est à revoir.

 

Le gouvernement Bayrou n'en a ni la volonté ni la lucidité. Il s'inscrit par opportunisme politique et par paresse intellectuelle dans les dogmes de ce système qui a tant échoué et que les gouvernements successifs depuis 40 ans ont géré comme des comptables sans volontarisme politique.

 

Minoritaire depuis l'origine, refusant de modifier les choix politiques à l’œuvre depuis 2017 malgré les résultats catastrophiques, le gouvernement, comme le président de la République, n'a pas la confiance du pays.

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