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22/12/2025
Par l'Exécutif national
L’EPR de Flamanville est à sa puissance maximale : le MRC salue un symbole de la résilience française !
Les agents d’EDF ont réussi à atteindre la puissance maximale du réacteur Flamanville 3, un exploit qui incarne les défis et les triomphes de la filière nucléaire française. Le nucléaire, un atout stratégique pour la France et cher au Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), a été délaissé par une élite influencée par une écologie anti-nucléaire. Le tsunami de Fukushima a été utilisé comme prétexte pour promouvoir des énergies intermittentes comme l’éolien et le solaire, malgré leurs limites évidentes en automne et en hiver.
« Hiver nucléaire » en France car l’EPR de Flamanville est l’unique exemplaire. Ses copies en Chine et en Finlande ainsi que les deux unités en construction en Grande Bretagne ont été construites dans des contextes trop différents. De tels coûts de premier de « non-série » ne pourront pas être rentabilisés sur de nouvelles centrales puisque le futur programme de construction de centrales nucléaires portera sur son successeur : le modèle en cours de conception : le réacteur EPR 2.
En 2013, Christian Bataille, député du Nord à l’époque et auteur de la loi éponyme, nous avertissait de l’urgence de planifier un programme de construction de réacteurs nucléaires. Depuis, les fermetures des réacteurs de Fessenheim - décidés par François Hollande et concrétisés par Emmanuel Macron - ont laissé un bilan écologique désastreux, tandis que l’Allemagne ouvrait de nouvelles centrales à charbon.
Les Français connaissent la valeur du nucléaire : une électricité fiable et pilotable. Cependant, ils ignorent souvent que le doublement des tarifs électriques, dû à un empilement de taxes, a financé des éoliennes et des panneaux solaires fabriqués pour la plupart en Chine et qui ne produisent que de manière intermittente. Pour la première fois depuis 1979, les centrales nucléaires doivent être ralenties ou arrêtées pour donner la priorité à des énergies non pilotables et obéissant aux lois du marché. La coupure généralisée du réseau électrique du 28 avril 2025 en Espagne et au Portugal illustre ce que les techniciens et les scientifiques annonçaient.
Aujourd’hui, il est annoncé un programme de six nouveaux réacteurs EPR 2 et peut-être huit de plus, ce qui ferait moins que la préconisation de Christian Bataille. Le financement d’un tel plan doit être validé par la commission européenne en 2026. Où est la démocratie française dans de telles « négociations » ? Quelle est notre souveraineté ? Nos voisins allemands ont choisi les énergies intermittentes compensées par du gaz jusqu’à il y a peu russe et se sont tournés à nouveau vers le charbon ou la lignite, source de pollution majeure de l’Europe. Quelle asymétrie ! Il est permis de polluer toute l’Europe sous des prétextes écologiques mais pas de financer des centrales nucléaires en France.
La potion est amère : les médias français agitent des coûts pharaoniques pour le nouveau nucléaire et il est bien vu que EDF, entreprise devenue société anonyme mais uniquement possédée par l’État, fasse la chasse aux coûts internes à la veille de démarrer un programme de construction. C’est ubuesque : investir est toujours un gros mot pour ces médias et ces tenants de cette union européenne économique libérale.
Le MRC salue la performance technique d’EDF pour avoir atteint une puissance électrique inédite de 1669 MW. L’électricité française, la plus décarbonée d’Europe, est un atout majeur pour notre souveraineté énergétique et la nécessaire réindustrialisation dont le pays a besoin. La réussite de cette nouvelle phase d’électrification dépend du soutien et de l’engagement de tous les Français.